Direction Santiago de Cuba, la deuxième ville du pays, fondée à la même époque que La Havane en 1515.
La maison de Diego Velázquez de Cuéllar, conquistador espagnol qui fût le premier gouverneur de l’ile.
La Catedral Basílica de Nuestra Señora de la Asunción.
Fondé en 1899 par Emilio Bacardí Moreau, magnat du rhum, héros de guerre et maire de la ville, le musée Bacardí, à la superbe façade néoclassique, abrite des objets que Bacardí rapporta de ses voyages. Les biens de l’empire Bacardi furent confisqués sur le territoire de Cuba après la révolution.
Vivre un voyage à Cuba, c’est aussi goûter à l’hospitalité chaleureuse des cubains qui proposent des chambres à louer, souvent dans de belles demeures coloniales.
Les chevaux sont omniprésents à Cuba et font même office de taxi collectif.
Le carnaval de Santiago est le plus ancien et le plus célèbre carnaval des Caraïbes. Il puise ses origines dans une tradition religieuse du XVIIème siècle. Tous les ans en juillet, les habitants célébraient en effet Santiago Apostolo, le saint patron de la ville. Le Carnaval de Santiago marquait aussi la fin de la récolte sucrière. C’était un jour exceptionnel pour les esclaves, qui étaient alors autorisés à défiler eux aussi dans les rues de la ville.
Depuis, Santiago a accueilli une immigration diverse et variée. Au fil des siècles, Français, Espagnols, Haïtiens ou encore Chinois se sont en effet installés dans la capitale de l’Oriente. Ces cultures hétéroclites ont petit à petit été assimilées à la culture locale. C’est donc aussi ce métissage culturel qui fait aujourd’hui du Carnaval de Santiago de Cuba une célébration unique en son genre.
Avec l’indépendance cubaine au tournant des XIXème et XXème siècles puis la Révolution, le Carnaval de Cuba devient une véritable célébration de la culture nationale.