Nouvelle étape : Udaipur, la capitale de l’état princier du Mewar, fondée en 1570 par le rânâ Udai Singh II.
Le lac d’Udaipur, le lac Pichola, avec le Jag Niwas, le palais d’été, au milieu du lac. Ce palais est devenu le célèbre Lake Palace Hotel de renommée mondiale.
Le City Palace, le palais du Rânâ au bord du lac Pichola. Sa partie la plus ancienne est le Raj Aangan, la cour royale qui date de 1571. Régulièrement agrandi au cours du temps, c’est un enchaînement labyrinthique de palais : Manak Mahal, le palais de rubis, Zenana Mahal, le palais des femmes, Dilkusha Mahal, le palais de la joie, etc..
Une photo du dernier combat d’éléphant qui a eu lieu en 1951:
Une fanfare avec cornemuse, héritée de l’époque coloniale britannique:
Petite ballade en bateau pour admirer la vue sur les palais :
Une nouvelle fable de la fontaine? Le singe et le chien :
Tu le gares où ton éléphant?
Visite du Jagdish Temple, construit en 1651, l’un des plus grands temples dédiés à Vishnou :
Eclairage sur l’hindouisme:
L’hindouisme, ou sanatanadharma « Loi Éternelle », est l’une des plus vieilles religions du monde encore pratiquées. Son origine remonte à la civilisation de l’Indus (Sindhou), première manifestation de la culture indienne apparue aux environs du IIIe millénaire av. J.-C. Avec près d’un milliard de fidèles, l’hindouisme est actuellement la troisième religion la plus répandue dans le monde après le christianisme et l’Islam. La pratique hindouiste est issue d’une tradition orale très ancienne. La particularité de l’hindouisme est de n’avoir ni prophètes ni dogmes centraux. Cependant, les hindous croient en l’autorité du Veda, ensemble de textes qui, selon la Tradition, furent révélés par Brahma ( le dieu créateur-démiurge ) aux hommes, grâce à la « vision » des Rishis, les sages. L’hindouisme se présente comme un ensemble de concepts philosophiques issus d’une tradition remontant à la protohistoire indienne. Les hindous voient leur religion comme un ensemble de croyances, de rites et de sagesses qui viennent d’un passé immémorial, ensemble religieux tirant son unité par le fait que la première des valeurs, valeur suprême qui sous-tend toutes les autres, doit être l’ahimsâ ( non-violence ou respect de la vie ).
Les temples hindous ont hérité des rites et des traditions riches et anciennes, et ont occupé une place particulière dans la société hindoue. Ils sont d’habitude dédiés à une divinité primaire, appelée la divinité tutélaire, et les autres divinités subalternes associées à la divinité principale. Le temple est un lieu pour le darshan (la vision de l’être-divin), pour la puja (le rituel), la méditation, parmi les autres activités religieuses. La puja ou adoration, utilise fréquemment l’aide d’un murti (la statue ou l’icône dans laquelle la présence divine est invoquée) conjointement avec la chanson ou la prière sous forme de mantras. La vénération de ces mûrtis est faite tous les jours dans un temple. Cette forme d’adoration d’icône et de temple, appelé la puja, est partie intégrante de la bhakti (l’adoration, l’Amour de Dieu ou piété).
Une fête musulmane a lieu ce soir là :
Arrivée d’un vieux dignitaire en voiture d’époque:
La nuit tombe sur le quartier musulman:
Vue des palais, la nuit, depuis notre hôtel:
Sur la route, au croisement d’un chemin de fer:
Visite de Pushkar, un important lieu de pèlerinage hindou. La légende dit que les dieux lachèrent un cygne avec un lotus dans le bec. Il devait laisser tomber ce lotus à l’endroit où Brahma devait procéder à un yagna (rituel hindou). C’est à Pushkar qu’il fit tomber ce lotus. C’est pourquoi Pushkar est l’un des rares lieux en Inde où est consacré un temple au dieu Brahmâ. Pushkar est située sur les rives du lac Pushkar où 52 ghats (berges en forme de marches) permettent aux pèlerins de descendre au niveau du lac pour se baigner dans les eaux sacrées. Le lac était asséché en cette saison:
Une tradition amusante en Inde, on voit souvent des hommes marcher « doigt dans la main » :