Escale à Tel Aviv, le centre économique et financier du pays. On la surnomme « la ville qui ne dort jamais » en référence à son dynamisme et à sa jeunesse débordante d’énergie, ou encore la « bulle » pour son ambiance paisible et tolérante, relativement détachée du conflit et des turpitudes du Proche-Orient. La ville est moderne et bordée de belles plages :
La tour de l’horloge, monument de l’époque ottomane de Jaffa, le port vieux de 3500 ans en partie sud de Tel Aviv :
Un minaret surplombe le port de Jaffa :
L’étape suivante est Jérusalem où nous commençons par la visite du mur des lamentations, le Mur saint des Juifs. C’est ici qu’eut lieu le sacrifice d’Isaac et que Salomon éleva le Temple dans lequel il déposa l’arche d’Alliance. Détruit par Nabuchodonosor, il fut reconstruit par le roi Hérode (vers 20 av. JC), puis à nouveau détruit par Titus (en 70 ap. JC). Le Mur constitue le seul vestige de ce Second Temple. Juifs pieux récitant les Textes saints, mais aussi laïcs de la diaspora viennent se recueillir sur ces ruines, symbole de la nation juive. Six grandes flammes entretiennent le souvenir des six millions de Juifs exterminés par les nazis.
Selon la coutume, certains juifs qui vont prier au Mur, y déposent des voeux, sous la forme de prière et de petits papiers pliés où sont rédigés leurs souhaits, lesquels sont glissés dans les fentes du mur.
Des salles souterraines bordant le mur comprennent de nombreuses arches saintes où sont rangés des rouleaux de la Torah utilisés lors des offices de prière qui se tiennent à toute heure :
Le Saint Sépulcre : A l’emplacement de la crucifixion, l’empereur, Constantin le Grand, éleva un vaste sanctuaire destiné à abriter le tombeau du Christ. Détruit en 1009 par le calife fatimide Hakim, il fut reconstruit en 1042 par l’empereur byzantin, Constantin Monomaque, qui ne conserva que la rotonde protégeant le tombeau. Les Croisés y ajoutèrent ensuite une basilique et de nombreuses chapelles. Aujourd’hui, le sanctuaire est partagé entre six églises chrétiennes. On y découvre le Golgotha (« lieu du crane », entendez celui d’Adam qui aurait été enseveli ici), où se déroula le supplice du Christ, le trou du rocher où fut plantée la Croix, la Pierre de l’Onction, lieu de la déposition du corps, le tombeau du Christ et enfin la crypte de sainte Hélène où celle-ci aurait retrouvé la Vraie Croix.
L’édicule qui protège la tombe du Christ:
La Pierre de l’Onction dont la tradition en fait l’endroit où le corps de Jésus fut préparé par Nicodème et Joseph d’Arimathie avant d’être inhumé :
Des remparts ont protégé Jérusalem à différentes époques, depuis celles du roi David aux environs de 1004 av. J.-C. jusqu’aux dernières qui ont été dressées autour de la vieille ville entre 1535 et 1538 par le sultan Soliman le Magnifique, à l’époque ottomane.
La vieille ville avec ses quartiers juif, chrétien, musulman et arménien, offre une diversité et une activité débordante dans ses ruelles millénaires aux dédales labyrinthiques :
Le dôme du Rocher, sanctuaire érigé en 691 sur ordre du calife Abd al-Malik ben Marwan sur l’esplanade des mosquées est le troisième lieu saint musulman après La Mecque et Médine. Il abrite le « Rocher de la Fondation », endroit où, selon la tradition musulmane, Mahomet serait arrivé depuis La Mecque, lors de l’Isra, ou voyage nocturne et d’où il serait monté au paradis, lors du Miraj, en chevauchant sa monture Bouraq. La tradition biblique y situe également le mont Moriah, nom donné au massif montagneux sur lequel Abraham monta avec son fils afin de l’offrir à Dieu en sacrifice, puis sur lequel ensuite Salomon bâtit l’ancien Temple de Jérusalem.
