De Ciudad Bolivar, nous faisons route jusqu’à Piacoa, un petit village dans le delta de l’Orénoque. La vie y est allanguie par la chaleur moite, et l’activité se tourne naturellement autour du fleuve omniprésent :
Nous nous installons dans un ranch/maison d’hôtes et nous partons en excursion avec le propriétaire des lieux pour découvrir le « delta Amacuro », du moins une petite partie de celui-ci puisqu’il couvre une superficie de 25 000 km2, recouverte de forêt vierge et parcourue par des centaines de « caños » et « cañitos » (canaux) :
La végétation du delta est l’une des plus diverses au monde :
L’un des cañito que nous empruntons passe sous une arche en pierre :
La faune aussi est foisonnante, avec des singes, des toucans et toutes sortes d’oiseaux aux couleurs vives , que je n’ai malheureusement pas pu prendre en photo faute de matériel adéquat :
Un petit bain dans les canaux du delta :
Rencontre surprenante avec des chevaux :
Le ranch où nous logeons :
La sieste au ranch est de mise avec cette chaleur, entre la sortie en bateau du matin et celle de la fin de l’après-midi :
Un hibou diurne dans le jardin du ranch :
Les champs environnants :
En fin d’après-midi, nous traversons le fleuve sous un ciel nébuleux pour aller visiter un village d’indiens Waraos :
Warao signifie en langue indienne » le maître de la pirogue « . Ces peuples nomades vivent principalement de la pêche dans les caños du delta, dont les moindres recoins leur sont accessibles grâce à leurs petites pirogues basses en bois. La communauté vit dans des huttes ouvertes et tout le monde dort dans des hamacs : »
Retour au ranch avec coucher de soleil sur l’Orénoque :
Le lendemain, nous repartons en excursion et croisons des pêcheurs sur leurs pirogues:
Notre hôte ( qui a un air de Geaorge W. Bush ) nous montre les prises, dont le fameux piranha, aux dents acérées :
Un arbre immense chargé de fleurs et de fruits énormes :
Baignade dans le fleuve, au milieu des anacondas que nous n’avons malheureusement pas pu rencontrer, des piranhas, et des dauphins d’eau douce que nous avons pu apercevoir furtivement. L’air de rien le débit est impressionnant et on se laisse facilement emporter :
Un petit village au bord du fleuve :
La marche dans la forêt tropicale est l’occasion d’admirer la diversité végétale, comme ces lianes aux allures de serpents :
ou des palmes de toutes formes :
Le séjour dans le delta se termine, et nous prenons un taxi collectif pour rejoindre la côte caraïbe.